EU-Anti-Terrorkoordinator: "Den Opfern eine Stimme geben"

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Von Euronews
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In einem Ausbildungslager in Afghanistan wurde aus einem Kleinkriminellen aus Toulouse ein eiskalter Killer, der im Namen des Islam sieben Menschen erschoss.

Der Anti-Terrorkoordinator der EU, Gilles de Kerchove, schätzt die Zahl der jungen Männer aus dem Gesamtraum der EU, die sich in den Stammesgebieten der Taliban in Afghanistan oder Pakistan in Ausbildungslagern aufhalten oder schon aufgehalten haben auf 100. Genaue Zahlen, so erklärt er gegenüber Euronews, habe er nicht.

Im Internet macht so mancher seine ersten Schritte in Richtung Islamismus. Dort gibt es viele radikal-islamische Seiten. Gilles de Kerchove meint: “Das Internet ist leider eine Brutstätte für die Radikalisierung. Was Terroristen gemeinsam haben, ist, dass sie ihre Opfer entmenschlichen und so die menschlichen Konsequenzen ihrer Taten nicht mehr wahrnehmen. Wir müssen den Opfern eine Stimme geben, sie gegenwärtig machen, wir müssen die entsetzlichen Folgen einer Terrortat zeigen, den Terrorismus ent-glamourisieren, also eine entgegengesetzte Informationspolitik entwickeln.”

Der Kampf gegen die islamistische Terrorpropaganda im Netz ist schwer. Das liegt am Grundprinzip des Internets. Denn Nutzer müssen sich nicht ausweisen, wenn sie online gehen. Es gibt viele Hürden – nicht zuletzt rechtliche.

Toulouse : quels impacts psychologiques?

La peine, l’angoisse, ou la peur. Le meurtre de 4 personnes, dont 3 enfants, lundi, devant cette école juive à Toulouse a déclenché une vague
d‘émotions, surtout chez ceux qui ont été frappés par ce drame, ou l’ont vécu de près. Mais pas seulement. La psychologue Hélène Romano analyse l’impact psychologique de ces actes terroristes sur la population ainsi que leur médiatisation.

Giovanni Magi, Euronews:
D’abord les actes terroristes, avec l’assassinat d’enfants dans une école, ensuite l’idenfication de la personne responsable, ensuite les longues négociations…. Quelles peuvent être les conséquences psychologiques de tout cela pour quelqu’un?

Hélène Romano, psychologue:
L’impact très fort, c’est à la fois le fait que ça se soit passé dans une école pour le cas des enfants qui ont été tués. Et le fait que la personne qui a tué semble avoir aussi le visage de quelqu’un – je vais employer un terme du langage commun- de normal, alors qu’on voudrait qu’il soit monstrueux. Ça peut être très déstabilisant, très blessant psychologiquement parce que ce n’est pas du tout rassurant. Donc, il peut y avoir un impact en termes d’insécurité psychologique, psychique, de chacun, d’où l’importance des réactions d’adultes pour resécuriser les enfants en particulier.

Giovanni Magi :
En ce qui concerne les communautés, dans ce cas les communautés juive et musulmane, qu’est-ce que cela va entraîner de part et d’autre sur le plan psychologique?

Hélène Romano:
Ça peut entraîner des positions très victimaires, très, très persécutées, de part et d’autre. “On a été tués parce qu’on était juifs” ou “il a été tué parce qu’il était musulman”, il y a des confusions qui existent, donc on sent des retranchements, ce n’est plus très souple dans la confiance à l’autre. Des retranchements souvant communautaires assez persécutifs, qui peuvent majorer les difficultés. C’est à dire, je prends un exemple sur la minute de silence en établissement scolaire, il y a eu des réactions tres agressives dans certains établissements scolaires publics à majorité musulmane, quand il s’est agi de faire une minute de silence par rapport à ce qui s‘était passé pour des enfants tués dans une école juive. Donc, ça peut créer ça parce que chacun se sent attaqué par l’autre. Et là, les responsables politiques ont une place essentielle pour essayer de contenir, et pas majorer, ces difficultés-là.

Giovanni Magi:
Avec la surexposition médiatique de ce genre d‘évènements, y a t-il un risque que cela inspire d’autres déséquillibrés?

Hélène Romano:
Ça, ça peut être un risque. Le risque majeur c’est, comme c’est très précipité, on était en direct, on n‘était pas dans l’appartement, dans l’immeuble, mais on était en direct. Ça court-circuite tout, il y a une sorte de dramatisation presque excessive. Pour ce qui s’est passé pour Toulouse, on a eu les détails de comment la petite fille avait été tuée, c’est totalement dramatique, ça n’apportait plus rien aux gens, aux auditeurs, d’avoir le détail de comment elle avait été tuée. Mais on a vu que les journalistes, pris aussi par l‘émotion, ça déborde, on n’a plus le temps de réfléchir, et le sujet lui il a besoin de temps pour assimiler, pour comprendre. Là, c’est très, très précipité.

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